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Agriculture et biodiversité : Particularités de l'élevage

Extrait 

«Evolution et gestion de la diversité génétique des cheptels 

 

La diversité génétique au sein des espèces animales domestiques et les "ressources génétiques" qu'elles constituent sont appréhendées depuis le XIXe siècle en termes de races. C’est à partir de ce moment que les éleveurs d’Europe ont orienté leurs populations animales vers un idéal de la "race pure" (lignées ou souches pour les volailles et les porcs). Aujourd’hui, quelques races spécialisées ayant de grands effectifs et une large aire de diffusion prédominent. Leurs bases génétiques très étroites limitent le potentiel d’adaptation. C’est sans doute chez les bovins laitiers que la variabilité intrapopulation a le plus rapidement fortement décru. Des races locales se sont maintenues là où les conditions étaient peu favorables à l’intensification ou au contraire favorables à des productions à haute valeur ajoutée. Depuis la Convention sur la diversité biologique (CDB) de Rio en 1992, le contexte institutionnel et politique est plus favorable à la biodiversité domestique. En France, 132 races sont concernées par des programmes de conservation et, depuis 1999, une cryobanque nationale conserve le matériel génétique des espèces d’élevage. Une mesure agro-environnementale de la PAC soutient les éleveurs détenant des animaux de races menacées d’abandon. Mais leur maintien dépend surtout de leur utilité sociale et de leur insertion dans des filières économiques. La diversité génétique est une composante des capacités d’adaptation aux évolutions des conditions d'élevage : résistance (ou tolérance) aux maladies et aux effets des changements climatiques bien sûr, mais possiblement aussi à une moindre présence de l’éleveur ou à une alimentation moins riche. Les aptitudes génétiques des races dites rustiques sont revalorisées.»


Extrait du site France Génétique Elevage : Conservation des races à petits effectifs

 

«Avec l’appui financier du Ministère de l’Agriculture, les premiers programmes de conservation sont lancés en 1976 pour les races Bretonne Pie-Noire et Flamande, puis en 1977 pour les races Villard de Lans et Ferrandaise, qui officiellement n’existaient plus. Depuis lors, ces programmes de conservation ont été développés : ils concernent maintenant 15 races à très faibles effectifs. La plupart ont été initiés par l’Institut de l’Elevage, agréé comme organisme de sélection pour 12 d’entre elles en 2008. Depuis plus de 30 ans, il coordonne et accompagne les actions concertées du réseau d’acteurs, sans lesquels ces races auraient disparu : éleveurs et associations d’éleveurs, centres de production de semences, parcs et conservatoires régionaux, Races de France, INRA, Cryobanque Nationale,…»




L'émission "C'est pas Sorcier" propose un épisode complet dédié aux vaches. Les premières minutes racontent la domestication de l'espèce et la création des races.


Ressources : Pour aller + loin : "Que faisons nous de nos races ?" par Etienne Verrier, professeur de Génétique animale à AgroParisTech, colloque sur L’évolution des relations entre l’homme et l’animal p25-28 (lien) 

En France, les vaches laitières Prim'Holstein représentent 66% des effectifs.

Source : http://dico-du-lait.fr/


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