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Les apports nutritionnels recommandés

En France, les produits animaux fournissent près des 2/3 de la consommation individuelle de protéines des Français; celle-ci est en moyenne à 90 g/j, soit 60 g/j de protéines animales. Selon l’Anses, il est recommandé au moins 0,83 g/kg corporel/jour de protéines pour la population adulte en bonne santé et 1g/kg/jour pour les personnes âgées. Selon le poids corporel, cela correspond par exemple environ à 50 g minimum de protéines par jour pour une femme de 60 kg, 62 g pour un homme de 75 kg ou encore 70 g pour une personne âgée.

 

On considère par ailleurs, en terme d’équilibre global, que la moitié de ces protéines devrait être d’origine végétale et la moitié d’origine animale (soit environ au moins 25-30 g/j de protéines pour reprendre les exemples précédents). Il est cependant à noter que plusieurs catégories de populations ont des besoins nutritionnels spécifiques. C’est le cas, par exemple, des personnes âgées qui ont des besoins en protéines rapidement assimilables plus élevés pour limiter la fonte musculaire et maintenir leur capital osseux.

 

Par ailleurs, les personnes âgées, les enfants, les femmes en âge de procréer... ont des besoins, plus importants que la population générale en micronutriments* dont plusieurs sont apportés par les produits animaux. Il y a ainsi en France 25% des adolescentes et femmes en âge de procréer qui ont des apports en fer inadéquats, dont 7 à 15% présentent des critères avérés de carence en fer [2] *micronutriments = nutriments qui n’ont pas de valeur énergétique et leur action indispensable sur l’organisme est permise grâce à de très faible quantité



Mieux nourrir les animaux pour mieux nourrir les humains

L’alimentation des animaux peut avoir un impact sur la qualité des produits issus de ces animaux. Par exemple, de nombreuses personnes aujourd’hui ont des apports de matière grasse déséquilibrés : on a tendance à consommer trop d’acides gras saturés, et pas assez d’omégas 3.

 

Le fait de nourrir les animaux avec des aliments riches en omégas trois, comme par exemple les graines de lin, permet d’obtenir des produits plus riches en acides gras omégas trois, et donc bénéfiques pour la santé humaine[3]. C’est sur ce principe (entre autres) qu’a été construit le label « Bleu Blanc Cœur », qui garantit des produits plus riches en omégas trois[4] .

A lire : les engagements du label Bleu-Blanc-Coeur

et leur démarche scientifique


Témoignage vidéo d'un éleveur de porc, adhérent à l'association Bleu-Blanc-Coeur. Selon leur site web, 7000 éleveurs se sont engagés dans cette démarche


Extrait du cahier des charges du label Bleu-blanc-coeur accordé aux œufs. Leurs produits doivent respecter un certain taux de nutriments pour être jugés conformes

[1] Article en ligne sur inrae.fr (lien)

[2] Duchêne, C., Lambert, J.L., Tavoularis, G., (2017). La consommation de viande en France, Cahiers nutrition du CIV, P49 à 43, d’après Credoc, enquête CCAF, 2013

[3] Weill, P., Schmitt, B. and Legrand, P. (2001). Evolution des paramètres lipidiques sanguins chez l’homme, secondaire à l’introduction de lin, riche en acide alpha-linolénique (n-3), dans l’alimentation d’animaux destinés à la consommation humaine. Oléagineux, Corps gras, Lipides, 8(4), pp.333-335.



Ressources : Science et Avenir publie en 2016 un article qui parle de l'association Bleu-Blanc-Cœur et de sa démarche pour une meilleure alimentation des animaux d'élevage. (lien)


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